Ensuite, nous allons réaliser la partie un peu délicate : réaliser les branchements de notre circuit électrique. J’ai essayé de les représenter au mieux sur le schéma ci-dessus, ça pourra peut-être vous aider.
– MOTEURS :
reliez un fil à la masse, et l’autre à la patte “émetteur” d’un transistor. Sur ceux que j’ai choisi, c’est la patte de droite lorsque vous avez l’écriture face à vous. Reliez le “récepteur” du transistor à l’alimentation 5V de l’Arduino, et enfin reliez la “base” du transistor aux pins 9 et 10 de l’Arduino pour les moteurs gauches et droits respectivement.
On est obligé de passer par des transistors pour alimenter les moteurs car la carte Arduino ne peut pas fournir suffisamment de “jus” par ses pins de sortie pour alimenter les moteurs correctement. Ainsi, les pins de l’Arduino commandent les transistors qui laissent passer ou non le courant entre le 5V et les moteurs !
– PHOTODIODES :
branchez une résistance d’environ 15kOhms aux bornes de la photodiode. Reliez la cathode (repérée sur mon composant par un petit rond sur l’avant) de la photodiode à la masse (attention au sens de la diode!), et branchez l’anode à la pin A0 ou A5 de l’Arduino pour les capteurs droits et gauches respectivement. La photodiode va générer du courant en fonction de la lumière qu’elle reçoit. Une loi d’Ohm plus tard, la carte Arduino lit la tension aux bornes de la résistance, tension qui est proportionnelle à la lumière !
– INTERRUPTEURS :
ils sont optionnels, mais tout de même bien pratiques.
L’interrupteur on/off permet de couper l’alimentation des moteurs. Branchez-le donc simplement entre la pin 5V de l’Arduino et le fil d’alimentation des moteurs.
L’interrupteur multi-position permet de sélectionner “l’humeur” de votre robot, c’est-à-dire le comportement qu’il adoptera face à la lumière. Branchez la pin fixe à la pin 12 de l’Arduino 12 (par exemple, ou encore à la pin 3.3V ou n’importe quelle pin fournissant de la tension) et les pins variables (c’est-à-dire celles qui sont sélectionnés ou non lors du mouvement de l’interrupteur) aux pins Arduino 2,3,4. Vous l’aurez compris, ici on a codé trois comportements distincts.