Quelques vérités à rappeler :
À Bologne on n’utilise pas de l’huile d’olive mais du beurre même si vu de loin toute l’Italie cuisine à l’huile d’olive.
Les spaghettis à la bolognaise sont un plat mondialement connu… sauf à Bologne. Où on utilise plutôt des tagliatelles ou des pâtes creuses.
Si vous utilisez champignons de Paris, persil, ail, basilic … appelez cela comme vous avez envie mais pas ragù alla bolognese.
On ne peut pas non plus faire l’impasse sur les longues heures de cuisson.
On peut (on doit ?) cuisiner une grosse casserole et congeler en portion pour avoir toujours sous la main de la bolognaise prête.
Je serais plutôt pour mélanger tomates fraîches et concentré. À condition d’avoir à disposition des tomates mûres, ce que ne garantit nullement la couleur rouge des tomates industrielles.
Le bouillon en cube, évitez. Il suffit de lire la composition pour se rendre compte que l’on achète un nom et du vent. Si vous avez du vrai bouillon, c’est bien mais si vous n’en avez pas, préférez l’eau.
Après, localement pas mal de variantes, sur la couleur des vins, sur les types de viande, sur la crème à la place du beurre, etc. Ruggero était un inconditionnel du beurre et expliquait que l’utilisation du ragù avec les pâtes nécessitait ce beurre qui permettait de coller à la pâte.
Cette bolognaise est toute indiquée pour garnir des lasagnes, ou des raviolis.